L’infection est due au virus BOHV-1. Il peut résister quelques jours dans le milieu extérieur, ce qui représente un risque pour les transports. Après infection, le virus se dissémine par différentes voies : locale, sanguine et nerveuse. Cette dernière voie permet au virus de rentrer en latence dans les ganglions et le bovin reste infecté à vie. A l’occasion d’un stress, le virus peut être réactivé, excrété et contaminer les autres bovins.
Selon la souche, le virus affecte plutôt les voies respiratoires ou génitales avec un impact variable. L’infection peut se traduire par un syndrome grippal contagieux, des surinfections bactériennes,… L’affection génitale conduit à différents types de lésions, des métrites et mortalités embryonnaires. On observe également des mortalités néonatales.
Les cheptels infectés sont rares en Bretagne et plus des deux tiers des troupeaux sont sous appellation sur le territoire national. Pour accélérer l’éradication, un nouveau dispositif de lutte a été mis en place (arrêté IBR du 31 mai 2016). La procédure de dépistage et de suivi est complexe et décrite réglementairement. Il n’existe pas de traitement curatif spécifique à l’IBR. Les seuls traitements préconisés visent à soulager les animaux. De plus, réglementairement les animaux infectés doivent être réformés rapidement ou vaccinés avant réforme. La vaccination n’offre pas une protection totale. Elle limite fortement le risque d’excrétion virale par les animaux infectés et donc la contamination des animaux sains. L’expression clinique de la maladie n’est pas fréquente. L’enjeu est surtout commercial sur le marché national et mondial. Un troupeau infecté est bloqué. L’objectif est l’éradication sur tout le territoire.
GDS Bretagne organise la surveillance et la qualification des bovins. La situation vis-à-vis de cette affection est excellente dans la région. Mais le risque n’est pas négligeable. En cas d’infection, et donc de perte de qualification, GDS Bretagne accompagne l’éleveur pour retrouver un statut indemne.
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