La Maladie Hémorragique Epizootique (MHE) est émergente en France. Son nom est dû à des saignements provoqués chez certains cervidés. Mais ce n’est pas ce qui la caractérise sur notre territoire et elle peut être confondue avec d’autres maladies.
La MHE est due à un virus. La transmission d’un animal infecté vers un animal sain se fait par piqûre de moucherons du genre Culicoïdes. Différentes espèces peuvent être infectées mais toutes ne présentent pas de signes cliniques. Les bovins y sont très sensibles tandis que les ovins et caprins ne présentent pas de signes. Le rôle éventuel de la faune sauvage est mal connu. Les symptômes peuvent être peu spécifiques : température, anorexie, chute de production. D’autres signes peuvent être présents : ulcération du mufle, écoulement, boiteries.
En plus de l’impact en élevage, la MHE peut être un frein à la commercialisation des animaux, en particulier à l’export.
Lutter contre la transmission par piqûres de Culicoïdes : éloignement des animaux infectés, limitation des mouvements, test PCR avant mouvement, traitements insecticides des animaux, bâtiments et moyens de transport. Un vaccins est disponible. Il n’est pas obligatoire sur le territoire et la vaccination seule ne permet pas la sortie de la Zone Régulée. Il peut être mis à disposition par l’Etat sous certaines conditions. Renseignez -vous auprès de votre vétérinaire. La MHE est une maladie réglementée, avec une action de suivi par GDS Bretagne et une gestion assurée par les DDPP.
La MHE est une maladie réglementée. GDS Bretagne vous informe, mais la MHE est gérée par les DDPP.
Les mesures préventives contre la MHE limitent l’impact clinique et freinent la diffusion de la maladie.
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